Récemment j’ai appris que notre façon de cuisiner le riz n’était pas bonne.
Mieux encore, que le riz n’était pas super bon pour la santé.
Kewaaa?
Oui, étonnant vu que c’est un aliment qu’on utilise très souvent dans notre alimentation et qui est l’un des aliments de base de la cuisine asiatique, n’est-ce pas?
Pour comprendre le pourquoi du comment, revenons au tout début, à la naissance du riz.
Qu’est-ce que le riz?
Si vous ne le saviez pas encore, le riz est une céréale de la famille des poacées.
Une famille de plante qui pousse les racines dans l’eau et (attention, c’est là que ça devient intéressant) qui fixe particulièrement bien l’arsenic sous la forme inorganique.
Inorganique ça veut dire?
« Dont l’origine n’est ni animale ni végétale. »
Minéral donc.
L’arsenic c’est quoi?
C’est un métal très largement répandu dans la croute terrestre.
L’arsenic (As) se présente sous deux formes : organique et minérale (inorganique).
Mais il faut savoir que les dérivés minéraux sont plus toxiques que les dérivés organiques.
L’arsenic se retrouve naturellement dans plus de 200 minerais, mais aussi dans l’eau, d’où une « exposition inévitable ».
Et dans l’eau, qu’est-ce qu’on retrouve? Les rizières.
Dans certains pays, l’arsenic naturellement présent en grande quantité dans la roche contamine la nappe phréatique qui la surmonte.
Ce qui pose problème car l’Arsenic est connu pour être hautement toxique.
L’exposition prolongée à ce composé peut entraîner une intoxication chronique qui peut se manifester par des lésions de la peau, une maladie des nerfs, un diabète, une atteinte cardiovasculaire ou un cancer.
Conclusion?
Vous l’aurez donc compris, l’alimentation est notre principale source d’exposition à l’arsenic.
En 2009, le groupe scientifique sur les contaminants alimentaires (Contam) de l’European Food Safety Authority (EFSA) reconnaissait que certains aliments contribuaient majoritairement à l’exposition alimentaire globale à l’arsenic inorganique.
C’est le cas des céréales, des algues, du café, de la bière, du riz, du poisson et des légumes. Le riz est la plante alimentaire qui le concentre le plus, sous sa forme minérale, la plus toxique.
(Pour info : Les plantes concentrent l’arsenic sous sa forme minérale, les poissons et crustacés sous sa forme organique.)
Il existe plusieurs formes de riz : riz blanc, riz brun ou complet, riz sauvage, riz safrané, riz basmati et bien d’autres encore.
Beaucoup de formes de riz sont lié à l’arsenic, naturellement ou en raison des pesticides et des toxines industrielles qui contaminent le sol.
Petit hic : Le riz est si facile à cuisiner que la plupart d’entre nous pensent qu’ils maîtrisent sa cuisson aussi bien que nos amis les spaghettis.
Ne doit-on plus manger de riz?
J’aurai tendance à vous dire d’éviter, mais si vous ne pouvez pas vous en passer, je vous dirai tout simplement de changer vos habitudes lors de la cuisson.
En effet, lors d’une expérience, un professeur de la Queens University à Belfast, Andy Meharg, a pu tester trois méthodes différentes de cuisson du riz et constater le pourcentage d’arsenic présent :
- Premièrement, il a fait du riz en utilisant la méthode traditionnelle où une tasse de riz est mélangée avec deux tasses d’eau. Avec cette méthode, Meharg a trouvé qu’une tonne d’arsenic est restée dans le riz.
- Avec la deuxième méthode, il a utilisé cinq tasses d’eau pour chaque tasse de riz. L’excédent d’eau de cuisson étant ensuite jeté. Cette méthode de cuisson a réduit la teneur en résidus d’arsenic de 57%.
- Dans la troisième méthode, Meharg a trempé le riz pendant la nuit avant de le cuire. Il a découvert que cela a permis de réduire les niveaux d’arsenic de 80%.
Alors, ça s’éclaire autour de vous? ☺
Les traces d’arsenic dans le riz étant très alarmantes, la méthode de cuisson que nous considérons tous comme facile ne s’avère pas bonne du tout pour notre santé.
Voire nocive.
Quelle est la meilleure façon de cuire le riz sans cet arsenic nocif ? 
- Tremper le riz pendant la nuit.
- Le lendemain, laver et rincer le riz (minimum trois fois).
- Égoutter le riz.
- Ajouter cinq verres d’eau pour un verre de riz dans une casserole.
- Porter l’eau à ébullition puis baisser le feu à doux.
- Laisser mijoter pendant 10 à 15 minutes et éteindre le feu.
NB : Le pré-trempage du riz avant de le cuire va permettre de réduire les niveaux d’arsenic et d’être à l’abri de ce poison.
Une autre technique existe également, mais celle-ci reste la plus simple et la plus logique.
CN.
Super intéressant, je ne savais pas ! Je ferai gaffe désormais à bien tremper mon riz et à le laver avant de le cuire 😊 Bisous 😘
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Coucou miss, ah oui étonnant je n’en ai jamais entendu parlé ! sans doute parce que ce ne serait pas une bonne pub ! merci pour cette info, gros bisous
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bonjour, comment vas tu? merci pour l’info. moi qui aime le riz cuit façon pilaf, je suis bien embetée… passe un bon vendredi et à bientôt!
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Bonjour !
Je vais bien et toi?
Oui pareil… du coup j’essaie de faire attention à la cuisson ou de compenser avec d’autres aliments 🙂 belle journée !
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J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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Merci beaucoup pour ces informations, votre article est très intéressant. Je n’étais pas du tout au courant de cela. Ces informations permettent de repenser les habitudes en ce qui concerne la cuisson du riz.
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